Barry s'approcha de l'endroit où il s'était installé. Il rentrait d'un entrainement hardi avec Stark. Il se sentait épuisé. Il se saisit de sa radio et s'écarta du groupe de compagnons. Le philosophe avait souvent entendu parler des Fomoires, sur les ondes publiques et par Stark. Il avait trouvé la veille leurs ondes radiophoniques et voulait les contacter. Il s'assit sur une pierre, non loin de leur campement et par la même occasion, du lieu de l'ancienne Castrum. A la pensée de la communauté détruite, Barry serra les dents. La trahison de Victor n'était toujours pas passée et ne passerait sûrement que lorsque le philosophe saurait cette ordure morte.
Il tourna les boutons de son appareil jusqu'à ce qu'il tombe sur le message qu'il avait déjà entendu la veille. Une sorte de pression lui tenaillait le ventre. Lui, simple homme n'ayant jamais rien fait d'important et n'étant lui-même pas du tout important allait contacter les Fomoires, un des grands groupes se battant dans le désert. Malgré cela, ses idées sur la collaboration des hommes et sur la communication le firent aller de l'avant. En effet, Barry pensait que la guerre était totalement inutile et même nuisible pour le monde dévasté qu'il restait à l'humanité. Selon lui, il fallait revenir aux anciennes coutumes : un commerce mondial et une communication très importante entre les « gouvernements ». Malheureusement, peu de personnes avec qui Barry avait discuté ne trouvait ses idées intéressantes. La volonté du philosophe le maintenait dans la voie qu'il avait choisi, pour lui, la communication signerait la fin de l'apocalypse. Il parla alors clairement dans son micro :
Hum hum. Bonjour, ici Barry, membre de La Meute et de feu Castrum, sous le commandement de Stark, vous me recevez?
J'ai beaucoup entendu parler de vous et de votre communauté messieurs Fomoires, j'ai aussi appris il y a peu que Stark comptait que l'on vous rejoigne, vous m'en voyez ravis.
J'ose vous contacter car, pour moi, nous devons nous parler et nous présenter dès que possible, nous allons sûrement être amené à collaborer, à discuter et à échanger. J'ai certaines idées sur le monde post-crash et sur les moyens de nous en sortir, selon moi, la communication est la première chose à améliorer. J'espère aussi trouver plus de compréhension chez vous que sur les ondes publiques. Peut être pourriez vous m'autoriser à accéder à la fréquence sécurisé de La Meute qui je crois éxiste afin que nous nous présentions plus en détails.
Merci d'avance, Barry, terminé, à vous Oilean Thorai.
Barry posa le micro. Son intervention semblerait peut-être bien inintéressante pour les pirates. Mais pour lui, elle était essentielle. Il regarda autour de lui attendant la réponse avec impatience