Quand faut s'organiser...

Matelot Messages : 123 Date d'inscription : 05/07/2010

C'était à la suite de l'annonce d'un début de logique de survie à Santa.
Milosevik peine à remarque la petite Aurore depuis son arrivée dans la communauté.
Enfin... communauté c'était un bien grand mot. Un groupe électrogène, d'anciennes constructions ayant tenu le Crash, une grande antenne, des sacs de sable, un vieux temple en bois dans les hauteurs et quelques ruines vides de meubliez.

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Aurore:

Après le grand tapage du beau Jess je m'avance lui souriant , les mains dans le dos l'interpelant avant qu'il retourne voir Hex ...

- Heu quand t'aura finit de gâcher des balles et t'égosiller en courant partout tu me dira combien de bidoche t'as besoin , mon équipe à l’équivalent de hum... Je dirait bien 80 kilo de bidoche ...

Je lui fait un clin d’œil tortillant ma cheville au sol ...

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Visage surprit. Sourire qui ressemble plus à une grimace. Milosevik lève son doigt en signe d'attente et va voir Hex pour lui dire deux trois phrases puis revient vers Aurore. Il regarde à droite, à gauche... s'avance encore et encore... puis lève les yeux au ciel tout juste avant de se pencher à son oreille. Il lui chuchote:

- Je ne cours pas ma chère... je m'active.
De l'eau... oui, l'eau est le besoin le plus pressant pour nos habitants.
Si tu as des réserves, il y a un cellier dans la bâtisse juste derrière les sacs de sable là, derrière moi. C'est sec et sans rat.

Il change de position sa tête pour parler à son autre oreille.

- Je suis par contre tout à faire d'accord avec toi. Cette balle j'aurais préférer la mettre dans la tête d'un dégénéré Redneck du Nord.
Puis nettoyer mon fusil pour une cartouche c'est fatiguant et use de l'huile.

Il redresse la tête pour la regarder droit dans les yeux.

- Alors ce voyage ? Ca été ? Instructif ? Changeant ? Dépressif ? Ou ?

*Je le laisse parler l'écoutant attentivement , haussant les sourcils lorsque qu'il me parle de nettoyer son arme ... Mes mains se pose sur mes hanches toujours silencieuse alors qu'il me parle de notre voyage ... Malgré tout je reste patiente ne l'interrompant pas ... Jusqu’à ce que je puisse en placer une ... *

- Laisse moi deviner ... Pendant que mon vocabulaire s’enrichit , tu devient sourd en t'activant ?

*Je me retiens de rire , devant son regard interrogateur puis poursuit ...*

- J'ai pas parler de litres de flotte mais bel et bien de 80 kg de viande mon vieil ami ...

*Je lui pose une main fine et délicate sur la joue en lui souriant ... *

- Pour ce qui est des armes , je sais ce que c'est de devoir les entretenir je te rappelle que je suis spécialisé dans ce domaine ... En ce qui concerne notre voyage il fut ...

*Je laisse un court moment de silence cherchant le mot qui pourrais convenir ... Plaçant ma main sous mon menton pensive ...*

- Je crois que le meilleur qualificatif serait MERDIQUE !!! Non mais sérieux t'as vu les boulets que je me traine !! Entre le silencieux bizarroïde à moitié zombifié nommé Mister jungle et La "bonjour je sert à rien , à part bouffer les réserves quand je pense à me servir " nommée Souad Nour j'étais gâté , heureusement j'avais Varonn pour me tenir compagnie et Long John pour porter les réserves parce que sinon j'aurais préféré partir seule dans ce fichu désert ...

*Je lève les yeux au ciel pensive un instant avant de reprendre en plongeant dans son regard *

- Mais dit moi , en quelle honneur tu t'es promu dirigeant de ce ... futur paradis ?

Cela fait déjà quelques jours qu'elle a remis sa maigre production au Serbe, elle n'est pas loin alors qu'il donne des directives. Après tout, il les avait déjà données à ses hommes, alors répéter sensiblement la même chose qui devrait venir de soi à tous, c'est pas grand chose. Elle espère juste qu'ils suivront ses consignes, pour la survie de tous..

Elle observe le manège d'Aurore, pas la première fois qu'elle s'approche trop près de son homme à son goût, mais autant la première fois elle allait bien et avait passé l'éponge sans le moindre commentaire, autant cette fois, Nouanda est loin d'être jouasse, les évènements l'ayant laissée relativement sur les nerfs.

Son sang ne fait qu'un tour, elle s'amène vivement près de la nana, tirant sur la laisse de sa boule de poils pas encore domestiquée qui roule à ses pieds en lui adressant un regard lourd de reproches. La brune n'y prend pas garde à l'instant présent, un grognement sourd lui échappe et l'animal prend pour lui ce message qui ne lui était pas adressé.

Le regard sombre, elle s'adresse à Aurore, la voix hachée par la colère qu'elle tente de ne contenir qu'à ses paroles.

- Tes mains... Si t'y tiens, tu les poses ailleurs. De même pour tes yeux.

Non mais, c'est pas la fête du string non plus !

*Pas le temps d'entendre la réponse du beau serbe que déjà je suis interrompu par un chien enrager en jupon ... De quoi elle parle , je reste un instant pensive haussant un sourcil la détaillant de la tête au pied ... Sans doute parle t'elle du frôlement de joue que j'ai fait à Milo ...

Je me retourne alors lui faisant face la laissant déverser sa colère , l'observant silencieuse , mes mains posées sur les hanches , le tout en penchant légèrement la tête mon regard fixer dans le sien ...*

- Ça y est t'as fini ? Faut pas t'éxité comme ça , je vais pas te le voler ton homme !! Je suppose que c'est le cas au vu de ta réaction ...

* Je lui sourit amusé puis revient à Milo ... *

- Tes expériences sont de plus en plus agressive mon cher cela en devient terrifiant ...

* Je repose alors mon regard sur la jeune femme *

- Au faites moi c'est Aurore et je déteste les femmes dans ton genre , je dirait même toutes les femmes ... Alors circule tu veux !! T'aura tout le temps de batifoler quand on aura régler ce problème de production ....

* Il est clair que le désert avait endurcit la jeune fille et Milo s'en rendrait surement compte ... *

Sûr que si la grognasse avait eu le courage de balancer ses insultes à voix haute au lieu de les penser, elle aurait bouffé ses dents et sa mâchoire avec. Elle se contentait de faire la grande en minaudant encore devant son homme. Le regard qu'elle lui adresse, la détaillant de la tête aux pieds ne fait qu'arracher un sourire à Nouanda. Elle se croit jolie la pucelle ? Sûr que si elle l'était réellement, elle ne le serait plus, pucelle, ce genre de chose dépend rarement de la volonté de la propriétaire de l'hymen intact. Surtout dans le fract.

Le regard rivé au sien ne fait qu'agrandir son sourire. Quand elle sourit comme ça, c'est rarement bon signe, surtout qu'il n'y a aucune raison de s'amuser dans le coin avec tout ce qu'ils ont vécu dernièrement.

Ce que l'autre ne comprend pas, c'est que Nouanda n'a pas peur, non, pas du tout. Ce n'est pas "ça" qui va lui faire peur. Il y a eu bien mieux que la vieille artisane à tourner autour de son intime depuis qu'elle le connait, elle aurait eu de véritables raisons de s'inquiéter. Alors là...

Mais elle le souille à pomper le même air que lui, elle souille sa peau à le toucher, et c'est ça que la brune lui reproche. Qu'une autre qu'elle pose ses doigts là où elle pose d'ordinaire ses lèvres, qu'il y ait le risque d'avoir une odeur sur sa peau... Elle ou une autre, ça n'aurait rien changé. Une merde fraiche laissant des traces impures.

Après que la pouffiasse se retourne pour parler à son homme et tenter de faire sa belle, et lui parle à elle à nouveau, la main de la brune lui saisit la gorge et la serre sans ménagement, les ongles s'enfonçant dans sa chair coriace de vieille fille effarouchée.

- Tu n'a rien à me dire, Aurore. Je me fous de tes préférences sexuelles. Le monsieur a dit d'agir pour le bien du camp et tu vas le faire illico au lieu de perdre du temps. Maintenant, tout de suite. Ouste. Estime toi heureuse que tes compagnons de route soient des alliés.

Le geste est vif, l'action rapide. Elle la relâche ensuite et crache au sol. Nada s'est mise à grogner à ses pieds, comprenant vers qui l'agressivité est dirigée.

*Alors qu'elle me prend à la gorge me déversant sa rage mon sourire s'agrandit la laissant faire. N'importe qui se serait débattu ou aurait eu une réaction violente , mais contre toute attente je reste là à la regarder jusqu’à ce qu'elle me lâche. Je reprend alors ma pose main sur les hanches la fixant silencieuse.

Avant de me retourner sans un mot vers Milo . Finalement l'indifférence était la meilleur des armes contre ce genre de fille ...*

- T'expliquera à ton garde du corps que je n'ai d'ordre à recevoir de personne , Ha oui ... Puis pour ce qui est des réserves va falloir convaincre les deux zombies , on se revoit plus tard mon cher ...

* Je lui fait un clin d’œil avant de partir à la recherche de Marve et Dubogosse écartant d'un geste de la main l'enragé et la boule de poil à ses pieds ... *

Nulle rage dans les propos de Nouanda, pas même dans ses gestes. Elle explique les choses et est plutôt calme, finalement, au vu de la chose qui s'éloigne en riant soi disant devant elle. Le rire est jaune, cela se sent. Mais une chose est claire, si la brune ne s'autorise pas de gestes tendres en public envers celui qui partage sa vie, il est hors de question que la moindre greluche qui passe s'arroge le droit de ne serait-ce qu'imaginer l'approcher. À moins que les règles aient changées entre le Serbe et elle et qu'elle n'ait pas été mise au courant.

Elle est ridiculement amusante l'autre, avec ses mains sur ses hanches, ne connaissant sans doute que cette pose pour tenter d'avoir l'air à son avantage. Au final, Nouanda songe très fortement à se laver les mains et à récurer le visage de Milo qui a été touché par cette chose.

Par contre, une chose l'énerve vraiment, le fait qu'elle ait osé toucher à Nada, ça, ça... Le regard sombre elle se baisse vivement pour récupérer la boule de poils qui a tendu sa laisse à vouloir se souiller les griffes et les dents sur la vieille fille qui s'éloigne. L'autre ne se rend sans doute pas compte de la chance qu'elle a d'être encore en vie après avoir agi ainsi. Non, sûr qu'elle ne s'en rend pas compte et la brune ne compte pas s'attarder sur son cas. Elle tourne juste la tête vers le Serbe, confiante, que ça lui ait plu ou non, au fond d'elle, elle sait qu'elle a bien agi.

Pamela avait, elle comme bon nombre très certainement entendu l'appel à la cantonade du serbe, qui souhaitait faire une réorganisation des denrées.

Elle s'apprêtait ainsi à venir lui faire son rapport, prête à lui expliquer que depuis sa noyade, elle avait déjà oublié de manger une lune, -que voulez vous, certain choc déstabilise vraiment- et qu'au vu de sa petite forme, elle ne pouvait se priver d'un repas actuellement.

Non pas qu'elle voulait jouer les égoïstes, mais après tout, entre sa peau ou celles des autres, elle aurait assez vite fait le choix, surtout qu'à en croire certaines rumeurs, elle avait déjà largement risqué sa vie pour les miches de certains qui ne se préoccupaient guère plus que de leur petite personne.

À coups sûr, elle aurait été en plein moyen de ses souvenirs, qu'elle aurait fait même preuve d'une plus importante virulence quant à ceux qui avaient tant paressé et qui maintenant venaient faire les minaudes sous le nez des Chefs et Capitaines.

Elle était à ce qui parait capitaine aussi, et personne pour autant ne venait la faire chier, c'était très bien de la sorte.

Bref, elle s'approchait donc du serbe, lorsqu'elle capta la scène qui se déroulait.

Rho....décidément certains n'avaient vraiment pas froid aux yeux, tandis que d'autres avaient risqué leur vie, voilà que les survivants se prenaient d'un toupet monstrueux !

Elle avait certaines images qui revenaient en tête, plutôt floues, assez vagues, mais pour sûr qu'elle n'avait pas vu la jeune femme qui se permettait bien des choses envers le serbe et son agréable compagne, défendre leur ancienne cité.

Elle laissa les choses se tasser et attendit que la donzelle qui aurait très certainement pu faire parti du groupe des Faucheuses aille minauder plus loin.

Elle rallia la distance qui lui manquait et se stoppa devant le serbe.

"Jess....?"

Puis elle se retourna vers Nouanda, lui adressant un sourire jovial, relativement étrange de sa part.
Elle se rapprocha d'elle tout en prenant soin de ne pas effrayer Nada et lui murmura à l'oreille.

Matelot Messages : 123 Date d'inscription : 05/07/2010

- Laisse moi deviner ... Pendant que mon vocabulaire s’enrichit , tu devient sourd en t'activant ?

Le Serbe lève un sourcil et répond de sa voix lente.

- Qu'aurais je dut entendre Aurore ?

- J'ai pas parler de litres de flotte mais bel et bien de 80 kg de viande mon vieil ami ...

Élèvement de menton, toujours en la fixant.

- Oui oui ça j'ai entendu et c'est bien pour cela que je t'ai parlé d'une réserve derrière moi. De mon coté je te parlais du manque de la communauté puisque tu demandais ce que tu pouvais faire. Oula, tu fatigues petite Aurore... faut dire que les longs voyages sont éprouvant.

*Aurore compte poser une main fine et délicate sur la joue en lui souriant ... *
Mais... le Serbe la fixe et se trouve être quelqu'un de très réactif. Il n'aime pas trop être touché au visage, même par sa compagne... alors c'est tout naturellement qu'il oppose sa propre main pour empêcher ce geste prévisible de face.

- Pour ce qui est des armes , je sais ce que c'est de devoir les entretenir je te rappelle que je suis spécialisé dans ce domaine ... En ce qui concerne notre voyage il fut ...

- Oui, je me souviens bien de ton talent aux ateliers du manoir. Toujours cette petite touche personnelle sur les pièces d'arme.

- Je crois que le meilleur qualificatif serait MERDIQUE !!! Non mais sérieux t'as vu les boulets que je me traine !! Entre le silencieux bizarroïde à moitié zombifié nommé Mister jungle et La "bonjour je sert à rien , à part bouffer les réserves quand je pense à me servir " nommée Souad Nour j'étais gâté , heureusement j'avais Varonn pour me tenir compagnie et Long John pour porter les réserves parce que sinon j'aurais préféré partir seule dans ce fichu désert ...

- Il y a un Arabe dans ton groupe ? Musulman ou pas ?

- Mais dit moi , en quel honneur tu t'es promu dirigeant de ce ... futur paradis ?

- Dirigeant ? Non non, juste un coup de main.

Loin d'imaginer que Nouanda ait cru à un geste qui n'a pas eu lieu. Loin de pouvoir voir et même réagir à cette suite de paroles et bêtises prononcées... puisque quelqu'un le tire par la manche... lui faisant TOUT louper. Sur le coup le balafré allait s'énerver sur le type mais il était question de fortes inquiétude sur les réserves alimentaires. Jess prend sur lui et le rassure... en loupant donc tout le manège entre les deux femmes.
Quand il se retourne il voit Aurore prendre le large et Nouanda visiblement énervée.

Papam arrive à son tour et l'appelle. Milo doit se reconcentrer sur autre chose et lui répond.

- Oui Pamela ?

Quelques instants plus tôt, la jeune femme était sortie histoire de se dégourdir les jambes et avait fait une curieuse rencontre qu'elle avait ramené dans ses filets.
Un homme d'une bonne trentaine d'années qui n'avait pas l'air ravi à prime abord. Il boudait à l'entrée du camp où elle l'avait laissé tout en le surveillant depuis le mirador...

Elle n'allait pas se servir de lui....-idées perverses- il fallait rester courtoise.

Et bien, j'ai juste un peu de vivres histoire de... enfin de ne pas perdre des forces et ...

elle pointe l'homme du doigt

lui a un peu d'eau aussi, mais il ne serait pas convenable je pense de le démunir ? .....alors je ne sais pas comment pouvoir t'être utile....

Elle le regardait en faisant une petite moue, elle ne tenait surtout pas que Nouanda qu'elle appréciait ne se fâche et avait gardé ses distances.

Matelot Messages : 51 Date d'inscription : 17/11/2011

Depuis l'attaque sur OT Haarbald n'avait dit que peut de mots.

En retrait il avait observé l’échange entre Nouanda et cette inconnue, rapidement son regard avait changé, n’annonçant rien de bon pour la suite des événements.

Il se leva dans un mouvement fluide à l'instar des grands prédateurs et se déplaça de manière à couper la route à l’inconnue.

En chemin, de manière fugace, il adressa un large sourire franc à Pamela avant de reprendre sa route et son visage fermé.

Il se planta enfin face à Aurore, un regard noir sur le visage, silencieux, les narines retroussées comme s'il captait une odeur qu'il cherchait à analyser ou à mémoriser.

Le bioroïde avait actuellement l'air d'un animal mécontent de voir un inconnu sur son territoire, les cheveux près de la nuque étaient d’ailleurs hérissés.

Il resta planté là, ne laissant pas d'autre choix à Aurore que de le contourner ou d'essayer de le pousser, ce qui ne semblait pas une très bonne idée à moins d'avoir envie de l'affronter.

Matelot Messages : 123 Date d'inscription : 05/07/2010

Le Serbe écoute la jeune blonde et lève les sourcils.
D'un ton rassurant accompagné d'une main sur le bras il lui répond. (A mille lieux de se douter de la maladive jalousie de Nouanda)

- Peu de réserves ?
Garde Papam... tu ne vas pas t'affamer alors que certains ont de quoi tenir tout l'hiver.
Il me semble même que tu n'es pas totalement remise de tes blessures.

Il retire sa main et cherche du regard le "type" quand elle l'évoque.

- S'il a peu sur lui, même topo... qu'il garde. Vaut mieux garder un minimum sur soi, on ne sait jamais.
Tu sais... on va plutôt tenter de se rationner sur l'hygiène et les soins... ne pas abuser avec le luxe d'une survie aisée.
Sinon... tu as réussi à trouver un endroit ou t'installer ? Lit, couvertures, linge propre, endroit chauffé ?
Certains commence déjà à retaper les installations des ruines du secteur.

Il attend les réponses de Pamela tout en jetant quelques regards rapides sur les protagonistes d’événements qu'il a du louper.

Pamela croise Haarbald qui par un sourire franc, laisse un nouveau doute en elle....qui est il ?

Puis elle reporte sa concentration sur les paroles du Serbe, un peu surprise de son geste à son égard, elle n'a pas l'habitude qu'on la touche de la sorte, même un geste amical...elle est embarrassée mais ne montre rien.
Elle l'écoute et à l'arrivée des questions de Jess elle parait intriguée.

Euh...oui oui ça va...j'ai demandé à Marve et je suis dans le mirador au nord est du camp, c'est suffisant tu sais, j'ai une couverture et une lampe pour la nuit.
Je n'ai pas besoin d'autre chose pour le moment...enfin...je...je crois.

Elle réfléchit un court moment et poursuivit

si je peux faire quelque chose...enfin je ne sais pas trop...mais être utile...dis le moi.

*Un homme étrange se planta devant moi me barrant la route qui menait vers Marve et le Dubogosse il me laissait deux alternatives , la non violence étant mon credo même avec les êtres étranges de son espèce , je le contourne sans un mot , mais je n'en pensais pas moins ...

~ Bande de tarés !! Vivement que Marve revienne je vais péter un câble ici moi ... ~

Je poursuis alors ma route jusqu'au puits , à défaut de faire ce que je fais le mieux je vais perdre du temps à remonter de l'eau pour la survie de tous ...*

Nouanda caresse nerveusement sa bête, ne quittant pas des yeux la silhouette qui s'éloigne. L'action de Haar ne lui échappe pas et elle sourit, autant aux murmure de Pam qu'à ce qu'elle voit. Elle ne voit donc pas le geste du Serbe (elle non plus, na ^^), et quand bien même, celui-ci n'aurait pas été pris aussi mal que celui d'une greluche s'autorisant des démonstrations affectives envers son homme. De plus, Pamela est en passe de devenir quelqu'un qu'elle appréciait réellement, et elle ne douterait pas un instant de l'intention amicale derrière une main posée sur un bras.

Elle tourne ensuite la tête vers Milo et Pam', plutôt calme et murmure, pour elle-même, bien qu'assez fort qu' "Elle ne perd rien pour attendre, l'autre, on touche pas..." Pas son intime, pas Nada, on touche pas. Oui, elle est possessive, Nouanda, pas sa faute, Jess lui a appris à l'être, elle qui auparavant ne se serait pas même inquiétée d'avoir un compagnon qui coucherait ailleurs, et ne se serait pas gênée pour faire de même. Auparavant...

Avant que ça ne fasse deux étés qu'ils passent ensemble et qu'ils entament leur deuxième hiver... Vrai que ça commence à faire un bout de temps, ça... Et elle ne s'en plaint pas, non, bien au contraire. Mais s'il lui a appris la fidélité, l'appartenance, la possessivité n'a été que le juste cheminement de l'évolution de la brune.

Bref, à l'heure actuelle, elle grommelle un peu, quoi, mais la tempête est passée. Elle regrette juste de ne pas avoir pu lui refaire son portail version clavier de piano, que la caresse tentée ait été réussie ou non. Ce qui compte, c'est que la nana ait essayé, tout comme le fait qu'elle ait touché à Nada. Il est des choses qui ne se font pas, et ça, Nouanda est bien décidée à le lui faire comprendre un jour ou l'autre. Elle a aussi appris la patience, Nounou.

Matelot Messages : 10 Date d'inscription : 03/12/2011

L'ambiance était au rendez-vous, certains commençaient déjà à vouloir s'entre-tuer pour des détails futiles aux yeux du bédouin... allait-on assister à un drame une fois de plus?

Ayant attentivement écouté le discours du cowboy surplombant la foule et tentant de comprendre son message, Long John vit la femme avec qui il avait fait l'exode s'approcher du conférencier pour entamer la discussion.
Ne suivant pas trop le fil de la conversation il se contenta de sourire, regardant la scène.
Elle était l’image même qu’il avait de la mère au foyer occidental, blanche ; les yeux bleus ; polie et toujours prête à aider son prochain. Il en avait fait l’expérience durant les dernières semaines ayant conscience que sans elle son groupe n’aurait probablement pas survécu.
Rapidement s’en suit une sorte d’affrontement entre cette femme et une asiatique lui faisant penser à une tueuse professionnelle… La suite les gens présent la connaissent.
Voyant les protagonistes distribuer des coups de pression plutôt que de tenter de ramener tout le monde à la raison, il vît son « amie » s’éclipser, préférant sûrement ignorer ces affamés de violence.

Vraiment… c’est pire que des animals. Le stresse peut-être ? pensa-t-il tout bas.

Une fois la tension redescendu et laissant les personnes finir leur discution, il décida d’aller se présenter à cet homme qui avait pris le temps d’expliquer la situation auparavant.

Enchonté. Il fit un léger signe de la main au serbe.

Je présente. Long John, survivant de Orléan Touran. Je cru comprendre vous aviez besoin de monde pour trouver du réserve et du matériel hein?
Je déjà travaillé pour Fronck Dubogoss, si vous voulez je peux partir trouver du matériel, débris... tout c'que tu veux, c'est vous qui vois

Il croisa les bras satisfait de sa démarche regardant son interlocuteur dans les yeux.

Matelot Messages : 123 Date d'inscription : 05/07/2010

A part le crêpage de chignons féminin et les inquiétudes de Pamela, il eu quasi aucune réaction des quarante autres survivants sur place. Il y en a bien une dizaine qui ne pipent mot et vont visiblement se mettre à la tache mais les autres... amorphes.
Pourtant il y a cet homme. Cet type enturbanné qui le fixe posément.
Milosevik a une bonne mémoire photographique... il se souvient de cet inconnu au port. Il se souvient qu'à l'arrivée de l'équipe à Oléan il était déjà là à les fixer avec ce même air posé. Cette fois ci il vient dans sa direction... levant la main pour saluer... se présentant aussi.

Jess Milosevik est Serbe. C'est un raciste, Sataniste et haineux de plusieurs origines. Qu'elles soient religieuses, raciales ou même extra-terrestre. Cependant il aime privilégier le cas par cas. L'être humain par excellence... en sorte de dire merde aux préjugés. Alors quand il le voit arriver vers lui c'est avec un regard respectueux qu'il le reçoit. Peut-être lui rappelait-il Fenec... un Bédouin qu'il appréciait.

- Salutation.
Long John donc...
Milosevik Jess pour ma part.
Oui... on est à la recherche de toutes sortes de matériel de récupération.
Depuis cinq ans que le Crash a tout rasé il ne reste plus grand chose. A nous de fouiller, trouver et reconstruire.
Ton aide proposée sera très utile.

Il regarde à droite et à gauche puis re-concentre son regard sur l'homme.

- Tu es Bédouin c'est cela ? Musulman ou ?

Ca n'avait rien à voir cette question... mais curiosité maladive du balafré.

Matelot Messages : 10 Date d'inscription : 03/12/2011

Long John haussa un sourcil à l'entente de ces deux mots. À la fois surpris et flatté ....

Oui monsieur, musulman et bédouin de la tribu Bani Sakher. Et vous?

Tout souriant, semblant ne pas comprendre où voulait en venir le serbe...

Matelot Messages : 123 Date d'inscription : 05/07/2010

Donc voila...
Un Musulman.
Milosevik fronce les sourcils, commence à grimacer. Tout va vite dans sa tête. Son père les avait combattu, martyrisé, pourchassé avant Crash... avant même qu'il ne naisse. Le fils avait reprit un peu le flambeau. Le fait d'avoir quitté la Serbie pour les States l'avait calmé mais depuis le Crash... il s'était lâché de nouveau. C'était donc la facilité de se laisser aller à cette haine naturelle. Un vrai défis de tenter d'être "bien" avec cet homme.

Alors Milosevik se frotte le front comme pour faire croire que la grimace était due à une envie de se gratter la peau. Quand il relève la tête c'est pour prendre une grande respiration et adoucir les trais de son visage. Il répond de sa voix lente et grave.

- La tribu Bani Sakher... Ok, noté.
Ma tribu est celle des Flesh and Blood. La chair et le sang... de quoi on est fait.
Pour ce qui est des croyances ça reste sur le libre arbitre. J'ai foi envers celui qui fut appelé l'Ange Lucifer... le plus beau des Anges d'Eden. Celui jalousé et banni par celui qui n'aimait pas la terre.

Mais le Serbe se met à parler plus fort pour diriger la conversation sur une autre voie.

- ENFIN ! Tout ceci ne sont que des croyances propres à nous et nous seuls. Si les hommes arrivent à s'entendre malgré leurs différences on aura fait un grand pas. Et justement Long John... ces différences là, quelles sont elles chez toi ? De mon coté je cuisine très bien et le combat est mon point fort. les voyages aussi...

Jess attendait d'en savoir un peu plus sur l'homme Bédouin.

Matelot Messages : 10 Date d'inscription : 03/12/2011

Ne comprenant pas où voulait en venir le Serbe avec ces histoires de croyance et d'ange, Long John haussa les épaules.

Aden? oui je été une fois c'est un très belle ville... Pour les croyance, je aucun problème avec personne et mon "devotion" ne regarde que moi.
Comme on dit, important c'est croire en soi.

Pour la cuisine je sais un peu faire oui, avont j'occupais des chameaux mais à un bosse pas deux! Je voyage beaucoup le désert avec des "Occidentaux" pour faire visiter. Mon père il était guérisseur d'animals mais aussi de nous parce que comme il dit... "Si tu sais soigner ton chameau tu sais soigner ton enfants et kif-kif". Son manière à lui de dire qu'on est des animals je pense... donc je connais un peu aussi je crois. Il sourit l'air gêné.

Enfin, ça c'était avont et maintenant c'est différent. Alors j'essaie de faire ce qu'on demande simplement

Matelot Messages : 123 Date d'inscription : 05/07/2010

Simplicité, volontaire et respectueux.
Voila les trois mots qui viennent en tête au Serbe quand il doit se faire une idée de première approche de l'homme.
Il l'avait écouté sur les capacités d'avant Crash et celle de son père "kif kif". Le balafré avait sourit en coin. Non par moquerie mais plus sur l'accent et la façon d'expliquer du Bédouin. Alors oui, Milosevik lève son doigt au moment ou il parle que la croyance est personnelle et qu'il faut croire en soi plus qu'à une divinité qui ne pointe jamais son nez.

- C'est tout à fait ça Long John.

C'est ce qu'il avait horreur le Serbe... que des religieux prennent la tête avec leurs croyances tout en imposant les composants.
Ce qui ne semblait pas être le cas de ce chamelier.
Alors quand il termine par cette note de dévotion Jess enchaine par une proposition.

- Tu as les qualités que je recherche un peu pour mes futurs agissements.
Dans deux Lunes nous reprenons la route pour voyager et faire des fouilles pour Santa. Si tu n'es engagé nul part et si tu es partant ça serait bien que tu sois avec nous. Quand je dis nous c'est aussi avec une tribu menée par Schneider et Aslan le Turc. Oui... un Arabe comme toi. Un homme bien.

Milo attend d'entendre si Long John était libre et partant.

Matelot Messages : 10 Date d'inscription : 03/12/2011

Long John rigola franchement, levant la main comme si son hôte avait fait une erreur.

Hé... les Turcs sont pas Arabe mais Perse hahaha! Onfin bref, c'est d'accord je ferais la sorte d'être prêt et si vous avez besoin d'un quelque chose vous savez où m'trouver.

Il regarda autour de lui d'un air inquisiteur.

Tout façon, c'est pas beaucoup d'endroit où s'cacher dans cette village héhé...
Yalha! Bon fin de soirée à vous.

Le Bédouin alluma une cigarette de haschich sorti de derrière les fagots puis partit tranquillement s'installer plus loin pour admirer le paysage.

» Quand le cap'tain' parle, il est encore plus bô !
» Il faut sauver la nomade Gally
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