La situation dérappe et la franche camaraderie exacerbée s'exprime!

dit "L'inflexible" Messages : 534 Date d'inscription : 06/06/2010

Une bagarre générale était sur le point de commencer, lancée par Hicks entre autre, avec une attaque directe sur un des responsables de la communauté, Franck. Ce qui n’était absolument pas du goût de l’asiatique. Cependant, Franck est un guerrier désormais, surentrainé, loin de la tapette qu’il était physiquement il y a déjà bien longtemps, le coup porté ne fit que déclencher un léger recul et un saignement de nez chez le bellâtre, déjà près en un instant à riposter.

Dans l’intervalle, le colosse de muscle faisant figure d’amiral de l’organisation avait asséné un puissant coup de bouteille sur le crâne du pauvre Caporal qui subit immédiatement derrière un violent coup dans l’estomac asséné par le comptable. La double victime tomba au sol sans doute plus que fortement sonné.

Dans le même temps, deux autres nouveaux habitants semblaient se mettre à l’écart, une femme des mêmes origines, physiques en tout cas, que Zemin et un homme à l’apparence étrange qui semblait faire barrière de son corps pour la protéger. Et Stark en fin tacticien s’adossa et toisa la situation.

Profitant du tumulte général, le capitaine asiatique entraina rapidement le caporal Hicks dans les vapes, nouvellement arrivé, à l’extérieur. Une fois en dehors du tumulte, Zemin traina le nouveau vers le puits et s’activa à lui faire reprendre connaissance en lui jetant de l’eau fraiche au visage.

L’effet escompté ne se fit pas attendre Hicks cligna des yeux et porta un regard vague autour de lui, l’architecte n’attendit pas plus longtemps pour lui asséner ce qu’il avait à dire.

On ne lance jamais une bagarre générale en agressant un responsable mon jeune ami, ou alors on risque de se retrouver dans ton état actuel.

En effet le caporal faisait alors peine à voir, dégoulinant d’alcool de pomme de terre issue de la bouteille fracassée sur son crâne par l’amiral et le visage crispé par la douleur sans doute persistante en provenance de son estomac et du haut de sa tête… L’asiatique poursuivi.

Ta faute n’est pas d’avoir lancé les hostilités, seulement la manière n’est pas au rendez vous.

Dès sa phrase achevée, Zemin souleva Hicks encore à moitié amorphe et le propulsa tête la première dans le large puits et ses eaux plus que vivifiantes en la saison. Voilà qui devrait achever de le réveiller. Sa besogne terminé, l’asiatique s’en retourna près du bâtiment central pour suivre de loin la situation. En s’éloignant il lança tout de même à l’adresse de la maintenant triple victime avec une pointe d’humour.

Bienvenu.

Hicks s'effondra sur le cul, les jambes écartés et des étoiles dans le crane à la riposte de l'intendant.. Les yeux cireux, il chercha à résister à l'évanouissement avant de tomber dans les vapes.

Secoué comme un pantin désarticulé, l'asiatique lui plongea une première fois la tête dans le puits, le temps d'une respiration il lui marmonna des mots incompréhensibles avant de lui replonger la tête dans le puits. Hicks luttait pour ne pas reprendre son souffle sous l'eau. Il prit une longue inspiration lorsque son agresseur relâcha enfin sa tête. Reprenant ses esprits, le caporal haletait appuyé sur le rebord du puits. Les cheveux trempés, la coupure au sommet de son crane n'en paressait que plus importante, un large sillon de sang lui barrait le visage. Il plongea une dernière fois la tête dans le puits alors que l'asiatique s'éloignait.

C'est ca, bienvenu....du con....

Hicks se remit sur ses pattes, chancelant un instant, le monde finit par se stabiliser. Il dévisagea le Niakoué tout en tentant de se clarifier les idées. héhé.....La mine basse, Hicks reprit la direction du batiment et invita d'un geste l'asiatique à y entrer.

Moi c'est Hicks.

D'un coup d’œil, il fit le tour de la pièce pour évaluer la situation. Stark adossé au bar, Dubogoss se torchait le nez d'un tissu à la couleur douteuse..finalement il était pas rester absent de la fête très longtemps. Se frottant le crane, la mine basse, il s'approcha de Dubogoss, écartant nonchalamment les bras en signe de réconciliation avec un sourire navré aux lèvres. Lorsque Dubogoss porta les yeux sur lui, il détourna le regard en l'air en signe de soumission, un bon toutou...Sauf que tout ce tintamarre n'était qu'une diversion bien orchestré et Dubogoss reçu un deuxième coup de poing en pleine poire, et que cette fois Hicks y mit tout son poids. Il se retourna vite fait vers l'asiatique.

Comme ca, c'est mieux?

Sans laisser le temps à Dubogoss de reprendre ses esprits, il commença à amorcer une approche prudente en longeant le bar, malheureusement, il croisa sur sa route Jo, qui avec sa gueule de jeune branleur n'était qu'une trop belle invitation pour le coude du caporal qui finit par s'écraser sur son pif. Aussitôt fait, Hicks fit volte face pour se mettre dos au mur, les poings levés, près à attendre ses adversaires.

Subitement, une vieille citation issue d'un film pirate lui revient en mémoire.

Il est plus dur pour un chameau de passer à travers le chas d'une aiguille, que pour un officier fomoire de rejoindre le royaume du ciel....*

Ca voulait rien dire dans le contexte mais ca le faisait marrer.

Je sens que je vais déguster mais c'est pas grave, au moins on aura fait connaissance......Alors Du-bon-con, tu viens?

___
PS: petite modif, j'ai pas pu résister Embarassed

Matelot Messages : 20 Date d'inscription : 04/11/2011

Une jeune femme au visage finement tatoué est arrivée il y a peu dans cette ville, juste derrière Marth Ingal. Sur le chemin, il avait pris soin d'elle grâce à ses regards compatissants. L'histoire qui les lie pourrait même être racontée autour d'une bonne bouteille pour faire larmoyer les ménagères de moins de 40 ans entre 14 et 16h.
Elle parle peu et tout bas. Sa voix est celle d'une enfant, fraîche mais douce quand elle s'engouffre dans l'oreille du barbu.
Ils parlent tout bas tout en se reculant au fur et à mesure que les coups fusent au comptoir.
Ses yeux si finement entrouvert n'ont jamais été aussi écarquillés devant toute cette violence étalée dans un lieu de divertissement. Pour elle, les combats ne sont que ceux qui donnent la mort, et elle redoute de voir l'un d'eux ne pas se relever.
Elle a du mal a prendre 2 secondes pour goûter la boisson que la tenancière lui a servie. Elle aurait aimé la remercier, mais il y avait tellement de monde...

Ces derniers temps, ils avaient eu quoi prendre au sérieux toute tentative d’invasion. Entre les Basterds qui avaient envahi le continent il y a maintenant un bon paquet de lunes, et les Shangrilais qui, de leur coté, avaient clairement tentés d’assiéger leur ville, ils s’étaient préparés au pire. Maintenant les choses avaient changé, leur nouvel armement leur permettait de jouir à une plus grande quiétude, mais ce n’étaient pas pour autant que Vel et la petite Pamela ne veillaient pas au grain : le rythme des rondes de nuit comme de jour n’a pas été diminué, loin de là. Quant aux entrainements, ils se poursuivaient dans la salle de garde, modelant bientôt leur corps de manière significative au fur et à mesure des saisons. Ainsi, toute l’équipe de milicien chargée de la surveillance du port, avaient oeuvré sans relâche à se surpasser les uns les autres et ainsi espérer pouvoir réagir en conséquence en cas de menace extérieure. Depuis plusieurs lunes, son entrainement intensif l’avait amené à quasiment égaler la force physique de l’amiral qui, en soit était assez terrifiante à la base.

Franck se frotta la mâchoire, malgré tout, il n’y avait pas de doute, cette crevette volante l’avait bel et bien déboitée. Comme quoi, il ne fallait pas se fier aux apparences. Il cracha un mollard ensanglanté qui vint s’écraser sur le sol en clapotis peu élégant. « Insensé », pensa t-il. Après un tel crochet du gauche il pensait en avoir eu définitivement raison de son adversaire. D’autant plus, que sur le coup, il avait eu l’air sacrement sonné. La bouteille brisée sur le sommet de son crâne par les bons soins de l’amiral n’arrangeait en rien les choses. Pourtant, il était à nouveau là, devant lui, plus ou moins bien campé sur ses deux jambes, moulinant joyeusement du poing en l’invectivant. Le comptable n’avaient pas jugé bon de suivre le départ de son adversaire vaincu. Supposant que celui-ci avait été définitivement mis hors de nuire. Il s’était aussitôt pencher de nouveau sur le comptoir, avait rit de bon cœur et on lui avait fourni un torchon sale pour qu’il évite de repeindre le sol. Aussi s’étonna t-il de le voir également trempé jusqu’aux os. Dans tous les cas, son excursion avec Zemin avait l’air de l’avoir quelque peu revigoré.

Le jeune Jo, au mauvais endroit au mauvais moment, avait prit un sacré bourre-pif lui aussi. Spécialité du caporal, semblait-il. Pourtant, le bellâtre ne riait plus. Le visage fermé, les sourcils froncés, il se rendait clairement compte que la situation dégénérait à vu d’oeil. Une bonne baston d’habitude il ne crachait pas dessus. C’était presque devenu son lot quotidien aux cotés de ses frères d’armes, alors une de plus ou de moins...Seulement, dans le cas présent c’était autre chose. Les manières du nouveau venu n’étaient pas de son goût. Et qui plus est il respectait son adversaire. D’autant plus s’il s’agissait de son supérieur hiérarchique. Cette tête brulée devenait bel et bien incontrôlable, la taverne pouvait à tout moment plonger dans le chaos le plus total. Son rôle était justement d’éviter que des situations telles que celles-ci ne débordent.

D’un très bref échange de regard avec Zemin, il désigna alternativement le duo fraichement arrivé qui semblaient ne pas franchement trouver la situation présente à leur goût et le petit jeune, qui lui, malgré une grande gueule évidente, eût tôt fait d’être complètement dépassé par la situation, faute à son jeune âge surement :

Eloigne-les de là, dit il d’une voix qui se voulait aussi calme que possible, mais néanmoins ayant perdu son langage « bon chic bon genre ». Il semblerait que le monsieur ait quelques notions de respect à se faire inculquer à grand coup de poing dans la gueule.

Les poings tendu devant lui, rendant son allonge plus importante, Hicks savait qu’il ne pourrait tenir très longtemps contre les assauts de celui qu’il avait eu par surprise deux fois, son front témoignait bien de la violence dont était capable ces fous furieux, enfin, tout du moins le plus taré de la bande. Désormais, Franck savait à quoi s’en tenir, étant souvent désignés par Mazzy comme "punching ball référent", il avait depuis peu apprit à aimer les échanges quelque peu musclés. Le caporal acculé contre son mur ne lui laissait pas d’autre choix que d’y aller à la manière forte. C’est ce qu’il fit donc. Selon toute logique, il choisit de se lancer de tout son poids sur son adversaire, bondissant carrément juste devant son nez, à portée de sa garde. Forcément, le coup ne se fit pas attendre, le comptable eu pour cadeau un nouveau violent gnon sur son nez endolori - tant qu’à faire qu’à viser quelque part, autant taper là où ça fait déjà mal - sur le coup, meurtri, il bascula la tête en arrière, grimaçant...pour mieux prendre son élan en s’accrochant à son vêtement et écraser sa frimousse souriante contre le front meurtri de sa victime en un coup de boule hargneux qui vint se répercuter contre le mur qui lui faisait face. Profitant de l’effet de surprise, et ne lui laissant aucun répit, il glissa avec lui sur le coté pour se retrouver à même le sol, où il profita pour continuer tel qu’il était partit et l’arroser de plusieurs coups de poing.

[HRP : intervention de Marve à placer juste après Wink

]

Depuis que "les nouveaux" étaient sortis de leur trou, l'ambiance avait quelque peu changé à Oilean et c'était plutôt pas mal du point de vue de l'amiral. Ça m'était un peu de vie dans la taverne, les bastons de comptoir étaient devenues monnaie courante, la boisson coulait à flot et les femmes dansaient nues sur le bar... Non pas encore, mais il comptait bien à ce que cela se fasse rapidement ! En attendant les hommes du port, et plus particulièrement ceux de la sécurité, commençaient enfin à agir comme tel. Surtout cette grosse pédale de Dubogoss chez qui le changement de comportement avait été le plus marquant. Les exercices de combat et de survie avaient porté leurs fruits et l'avait bien endurci. Même si le comptable avait encore quelques manies à perdre et encore quelque progrès au niveau de l'endurance à faire, l'amiral n'avait presque plus honte de le présenter comme l'un de ses capitaines... Et ce n'était pas peu dire.

En attendant, posé sur l'un des tabourets après explosé la bouteille sur le pauvre caporal un peu trop agité, il avisait la scène d'un regard appréciateur tout en sirotant son whisky préféré. Contrairement aux autres marin il préférait tourner à ça et à la vodka qu'a l'alcool de patate et au rhum. Toujours est il que malgré l'alcool qui commençait à faire son effet, il pouvait commodément constater que les coups qu'avait pris Franck durant les entrainement lui avaient été profitables. Il mettait même en pratique certain contre. Même si Kicks avec son entrainement militaire et sa rage se débrouillait bien, rien ne valait l'entrainement post apo d'une clone de combat et de mexicains surentrainés à la survie pour se préparer à n'importe quelle rixe.

Le combat commençait à entamer sa phase finale, quand le capitaine trop excité par son succès ou trop déchainé à cause des "petits coups" qu'il avait pris dans la tronche tabassait son adversaire qui avait déja pas mal mangé. Et pour le coup,le géant psychopathe qui lui servait de chef n’appréciait plus trop le spectacle, il n'y avait plus de suspens. Fallait vite y remédier et faire un rebondissement. L'idée fit vite son chemin dans la tête détraquée du balafré. Celui ci vida donc son verre, se saisit du tabouret sur lequel il était assis et s'approcha de son subordonné par derrière.

Et craque ! La chaise fracassée de toute ses forces dans le dos du pauvre bougre, le faisant valser et laissant un peu d'air au caporal. Un peu d'air qui fut vite coupé par un coup de pied bien placé dans l'estomac.

Ptain de brèle, tu vas pas te laisser faire si?!

Un éclair….un éclair lui figea l'esprit en un instant t de son passé alors que son crane fracassé rebondissait contre le mur de bois.

Il y avait des lumières…..beaucoup de lumières baignant une ville titanesque et tentaculaire d’où grondaient des flots de véhicules, circulant par saccade, marquant le pouls d'une civilisation oubliée.

Des grattes ciel monstrueux et lumineux, marquant la cité comme autant de totem à leurs propres gloires…

Des gens, des gens tous différents, tous plongés dans leur propre réalité onirique et numérique.

Ignorants, ignorants jusqu'à leurs frères et l'avenir divinatoire et apocalyptique qu'ils avaient tracés.

Lui, lui, depuis inconnu portant bien son nom….Noyé dans les flots de cette population ignorante, qui lève son bras armé pour le décharger. Pourtant, aucun regard, aucun son, le flot continu à s'écouler…ignorant.

Une femme, pâle, immaculé de blanc, court…Parmi ses flots, elle rêve…elle court vers un rêve oublié et perdu. Une balle lui traverse l'omoplate. Elle chute, brisant des façades de verre, maculant cette ineffable réalité, mais reprend sa course effrénée. Une deuxième balle lui brise les ailes, le petit ange s'effondre, aucun son, aucune plainte…elle savait son rêve perdu…depuis que lui…lui était sur ses traces.

Libérer du poids de son adversaire, Il avait peiné à se retourner sur le ventre. Heureusement, une âme charitable lui était venue en aide. Le sang s'écoulait de sa bouche et de son crâne, imbibant chaque fibre de bois, pourtant son cynisme avait vite reprit le dessus et cette seule idée le fit sourire.

Poussant sur ses bras pour se relever, Il toussa, crachant des postillons ensanglantés avant de s'effondrer….Sa tête le martelait, sa vision était flou, tout maculé de sang qu'étaient ses yeux, ses jambes tremblaient et pourtant…pourtant il se releva, tout du moins se mit-il à quatre pattes, saisit une des pattes de la chaise et frappa Dubogoss du peu de force qui lui restait…..Tout, chaque atome de son corps lui martelait des signaux d'alerte en tout sens et pourtant il frappait…..frappait……

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