No place like home.

Ça faisait un bout de temps qu'ils étaient partis, lui, Vel, le gros Bob et Fozzie pour aller casser du Basterds, faire un brin de pillage et surtout renforcer leur alliance avec les mexicains. Mais maintenant ils étaient rentrés et ça leur faisait drôle, Enfin ça faisait drôle à l'amiral en tout cas, les autres il ne savait pas trop.
La com tenait debout et c'était déjà pas mal, mais mieux encore, on aurait dit qu'elle s'était développée.Les pontons pouvaient accueillir le bateau sans s'effondrer, Le bar avait changé de gueule et était devenu une vraie belle cabane au lieu de quelques planches clouées les unes aux autres, les rues étaient presque dessinées correctement, avec des pans de murs quasiment droits au lieu des baraques en tour de pise qui les bordaient à l'époque.
Partout ou il allait un vent de changement était passé et bien qu'il aurait aimé rentrer au port en gueulant comme à son habitude, il ne le put pas. Il esquissa même un sourire quand il arriva à son mirador et qu'il découvrit le tag géant "Marve fuck les basterds" quelle délicate attention, il en aurait presque versé une larme, s'il en avait été capable...

Ptain c'est presque de l'art.

Il finit donc le tour de la ville, plutôt agréablement surpris par tout ces changements et décida de suivre Vel pour allez chercher des bras au bar. Fallait aussi penser à installer la mara comme il se doit et même s'il était un peu tôt à leur payer un coup. Pas la peine de trop se presser pour le déchargement, ils n'avaient même pas encore négocié le partage. Autant que ça se fasse devant un verre. Il passa donc derrière le bar ne s'apercevant pas tout de suite de la présence de la petite pam, enfin petite, elle avait bien grandi pour un zombie, s'en était étonnant. Il s'envoya un verre de vodka pour se réveiller et c'est là qu'il s'aperçut des deux choses qu'il n'aurait pas du louper. Il faillit presque s'étrangler en avalant de travers, déja Pamela n'avait plus rien d'un zombie et elle vaquait à ses occupations et Mazzy, LA MAZZY SNOW qui se trouvait en face de lui et qui le regardait avec son air de simplette bionique. Bordel de merde, pourquoi personne ne l'avait prévenu, s'était elle infiltrée pour rigoler?

Mazzy??? Mais qu'est ce que tu fais là, t'es toute seule? Les autres sont où?

Comme les autres fomoires à bord du Leviathan, Vel était impatient de rentrer au Port. Pas nécessairement pour retrouver ceux qu'il n'avait vu ces dernières lunes: à part peut être Cox ou Zimmer, personne ne lui avait réellement manqué. Non, si l'officier était impatient, c'était pour se remettre au boulot, passer au concret. Durant l'expédition, le Patron et lui avaient pu élaboré nombre de projets qu'ils allaient enfin pouvoir mettre en place.

Mais pour cela, il allait également falloir une équipe soudée, efficace et dynamique. Conditions qui allaient visiblement être difficile à obtenir lorsque l'homme considéra l'"accueil" que les habitants du Port avaient réservé à l'équipage du Leviathan. Personne sur les quais, même pas la moindre mouette.

Puté, c'pas fautes d'les avoir prév'nu pourtant !

Inutile de préciser que cette phrase marqua la fin de l'"instant de bon humeur" de celui bien connu au Port pour son mauvais caractère. Prenant un manche en bois qui trainait le long des quais, il se dirigea alors directement vers l'endroit le plus à même où trouver un maximum: le bar. Frappant un bon coup sur la cloche d'alarme à l'entrée, il poursuivit à l'intérieure du bâtiment en gueulant à l'intention des occupants.

C'quoi qu'c't'accueil là ! On préfère picoler plutôt qu'nous aider à accoster ?! J'veux tout l'monde sur l'quai dans les 5 minutes, prêt pour l'décharg'ment dès qu'l'partage s'ra décidé ! 'pis préparez c'qui faut pour nos hôtes ! Allez on s'bouge !

Stark était sur la jetée lorsque le navire s'était approché du port. Dès qu'il fut assez proche pour commencer à accoster, l'homme se dirigea vers le bar. L'endroit où tous devaient se trouver en ce moment. Pour la plupart avec une bonne dose d'alcool dans le sang déjà. Il marchait à une bonne allure. Ne courait pas, mais ne trainait pas. Alors qu'il était presque arrivé, il reçut un appel radio d'une personne extérieure qu'il ne put refuser. Faisant le plus rapidement possible, il abrégea au mieux la conversation sans avoir à froisser son interlocuteur. Puis se retourna. Il vit la troupe toute fraichement débarquée qui se dirigeait vers le bar. Sans plus attendre il entra dedans, se dirigea vers Diablekam, et lui annonça leur arrivée. A peine avait-il eu le temps de prononcer ces quelques mots que déjà que les nouveaux arrivants entraient ...

Stark se tourna vers eux en les saluants :

Bienvenue chez vous mes amis.

Puis il fit un signe à Diablekam pour que ce dernier se dirige vers le bateau pour apporter sa contribution au chargement.

Pamela était perchée sur un grand baril de rhum déjà au trois quart vide, elle observait les marins à moitié saoules tempestant au fond d'elle même de ne pouvoir tirer grand chose de ce ramassis d'ivrognes.

C'est alors que l'équipage du Leviathan fit irruption dans le bar. Son visage s'illumina tandis que la cape du long imper de Marve résonna dans les lieux à son entrée.
Elle bondit lestement de son tonneau et se pointa sous son nez dans une courbette rigolote et s'empressa de se mettre au garde à vous.

Amiral à vos ordres ! dit elle avant d'éclater de rire et de le tirer par la manche en lui demandant : tu m'as ramené quelque chose de ta balade ? une arme ? un nouveau jouet ?

Elle trépignait d'impatience attendant la réponse de Marve.

Un embrun de bonne humeur animait cette journée, il y avait quelque chose de changé dans l'air... Était ce peut-être la disparition du soleil meurtrier pour une saison plus douce ? Enfin, bon, comment pourrait t'on parler de saison dans ce monde dévasté...

La motivation y était, et comme à chaque demi lune du mois, le capitaine Kidd donnait le signal de la fameuse chasse au crocodile, si tant attendu, (ou tellement redouté...), il faut dire que les premières sessions c'était passés en pleine hiver, entre les blocs de glaces, ce qui avait du laisser de mauvais souvenir d’engelures à certains... Mais cette fois si, l'eau était bien plus bonne d'après le capitaine Kidd, 11° c'était amplement suffisant. Et même si les participants manquait à l'appel, le capitaine Kidd était fidèle au poste. Cette fois si, c'était un peu différent de d'habitude quand même, le capitaine Kidd était en expédition avec ces collègues d'exploitation pour le meilleur et pour le pire.

Le capitaine Kidd n'écoutait plus trop la radio en ce moment, c'était comme dans cette ancien temps où la télé animait les maisons, et où on entendait que les cris d'agonies de nouveaux attentats. C'était la même chose sur cet radio faite maison, même si les infos là, c'était Marve qui semblait les tenir, lui qui n'était pas très photogénique d'avance, le physique allait bien avec le reste, et le canal radiophonique en prenait donc un coup. Kidd préférait donc vaqué à ces occupations qu'il jugeait plus... lucratif. Une tête de crocodile (si t'enter d'en trouver) en tête de lit, sa ferait fureur au port ce disait il. Et avec cette popularité, le sexe et l'alcool serait à profusions. C'était un plan pour sur bien machiavélique... A la radio, le capitaine avait entendu parler de l'arrivé de l'amiral, accompagnés d'autres personnes aussi tarés que ce bon vieux Marve. c'était sans nul doute que le port allait être très animés d'ici peu de temps... Et peut-être aurait il une chance de monter un commerce qui dépasserait les frontières du port à son retour.

L'arrivé du Léviathan, tant de souvenirs... Cette carlingue que le capitaine Kidd avait trouvé avec son expédition, il ce revoit encore jeter l'arbitre par dessus bord pour qu'il aille voir si cette bouze pouvait avancer. En y repensait, il émit un rire gargantuesque qui aurait pu être effrayant si le capitaine Kidd n'avait pas été en pleine action la tête à moitié sous l'eau. Il était malheureux de ne pas être là pour en profiter, mais bon, le boulot avant tout, le port devait bien tourner, et sans lui, c'était bien sur impossible...

Il ce dit que tout de même, quand il aurait le temps, il prendrai le temps de contacter son bon vieux Marve pour lui compter fleurette...

Officier Messages : 84 Date d'inscription : 24/06/2011

Assise en tailleur à même le sol, Mazzy mange en regardant les mouches volés. Un genre de bol en bois remplis d'un gruau épais est posé entre ses cuisses, sa main y plonge avec avidité puis se dirige en direction de sa bouche, non sans semer quelques morceaux au passage sur son T-shirt déjà maculés de substances diverse. La petite bombe eugénique est discrète, on ne la voit pas beaucoup en ville, elle passe le plus claire de son temps à s'entrainer sur des cibles vivantes dans le marais à l’extérieur de la communauté, le reste de son activité quotidienne consiste à regarder l'eau s'écouler sous le ponton du port. "Oh regarde un poisson ! Si j'te jure, y'a un poisson là, regarde. Ah non, t'as raison, c'est un sac plastique." De temps à autre, on peut la croiser dans les parties commune à éructer la même phonétique disgracieuse à qui veut bien le supporter : "-Sssaa-luu-sséé-maA-ziii-léé-paa-laA-môôrv ?!"

Mazzy est donc là, sagement assise à manger salement, quand ses grands yeux rond tombe sur celui qu'ils attendaient de voir. Elle se lève précipitamment. Le bol tombe à ses pieds. Son contenu se répand sur et dans ses chaussures. Elle se dirige vers Marv, se poste en face de lui et articule des mots grossier entre deux roucoulements.

Peuh-tin-PEUH-TIIN-roooooo-p-p-PEUH-TIN-rrrooooo

Chaque syllabe s’accompagne de son lot de lourds postillons car dans l'enthousiasme, la débile en a oublié d'avaler. Elle continue ses crachat tout en pointant du doigt, toute mal-éduquée qu'elle est.

-Héééééé-Ssssé-mmôrr-veuh ! SsssaA-luuu-môrv ! Peuh-tin-p-peuh-tiIIN-sséééé-MÔÔRv-rooooo...

Oui, c'est Marv, ça va mazzy, tout le monde à compris...maintenant concentre toi et réponds aux questions.

-qu'est ce que tu fais là ?

-Euuuh...MaaA-ziii-lééé-jen-tiii-paa-fééé-lééé-béé-tizzz-nan-nan-nan.

-t'es toute seule?

-Nan-lééé-paA-tuut-saal-lééé-aAa-vèèè-keu-jéé-jééé...Jééé-Jééé-leu-cheu-v-v-vaaal

-Les autres sont où?

Cééé-kouaa-lééé-zoot ??

Non, aucune possibilité d'un quelconque mensonge dans son esprit trop candide, la petite était venu toute seule et sans fuguer pour voir son oncle Marve. Le colosse ne voyant en elle que la jeune adolescente qu'elle aurait du être et non la machine à tuer qu'elle était, trouva l'exploit remarquable. Il n'y avait qu'un esprit détraqué comme celui de l'oncle Marve pour ne pas comprendre que la petite clone de combat était le genre de personne plus dangereuse pour autrui que l'inverse.

Putain ma petite Mazzy t'as fait bon voyage dans ce grand désert? T'as pas eu trop de difficultés pour trouver l'endroit ? Pas blessé? C'est bien ma Mazzy t'es une vraie professionnelle.

Des questions, des questions, encore des questions, un vrai papa poule le Marve quand il s'occupait de sa protégé. Mais putain qu'est ce qu'ils avaient foutu en son absence, la petite était dégueulasse, personne ne lui avait fait prendre un bain? Elle bouffait même sur le sol, quel manque de sérieux de la laisser, ELLE, la prunelle de ses yeux, dans un état aussi lamentable, il y en avait qui allait l'entendre !

Mazzy, je vais te présenter quelqu'un, faudra être gentille avec elle et être une gentille fille, tu tire pas les cheveux, tu n'utilises pas ton lance flamme. C'est une petite fille comme toi, elle s'appelle Pamela.

Il fit signe a la petite blonde toujours au garde à vous d'approcher.

Pam voila Mazzy, c'est... Hum... C'est une longue histoire. Je vais te la confier un moment faudra que tu.. Hum...

Il allait dire, que tu m'aide à lui faire prendre un bain , mais d'un coté, il n'avait jamais eu l’occasion de lui même se retrouver dans, disons le même endroit que la clone de combat nue. Et tout ce temps passé en mer, il n'aurait pas été contre laver les jolies formes de la petite ingénue lui même. Il se tata un moment comme bloqué devant la petite autiste et la petite Pam. D'un coté il n'avait jamais fait dans la pédophilie, mais d'un autre coté...

Heu...Faudrait que tu l'aides, enfin lui montre, enfin tu vois... La ou se situe les douches... Et loin des hommes hein ! Personne s'approche d'elle ! Ou de toi !

Il verrait pour une autre fois, abuser d'elle alors qu'elle venait à peine d'arriver, c'était contre toute morale.

Et pour ton cadeau j'ai choppé un jolie sac ! Mais tu l'auras qu'une fois ta corv... tache accomplie.

Officier Messages : 84 Date d'inscription : 24/06/2011

Mazzy baisse les yeux un instant, la mine boudeuse elle marmonne dans son absence de barbe :

HAn-kooo-rrr-laa-touu-lèèè-teuh...

Décidément c'est une manie, où qu'elle soit les gens semble obsédés par le fait d’arroser ses fesses d'une eau plus ou moins hypoallergénique. Elle observe un instant la petite chose chargé de corvée. Non, définitivement il n'y a pas de menace possible, en moins d'une minute la clone de combat a déjà envisager une douzaine d'options possibles pour neutraliser Pamela.

*soupir*

Ooo-kééé.

Résignée et bien décidée à en finir rapidement avec ce calvaire moderne qu'on nomme hygiène, Mazzy commence à se désaper au milieu du bar. Elle ôte son T-shirt, dévoilant un ventre plat surplombé d'une paire de petit sein ronds et fermes, et commence à déboutonner la braguette de son jean...

Lors de son arrivée à Oilean Thorai il y a de cela déjà pas mal de lunes, par le plus grand des hasards le Léviathan avait levé l’ancre à peine 24 heures plus tard, emportant dans ses flancs une bonne partie des meilleurs guerriers du port. Aussi n’avait-elle pu qu’à peine les croiser, et encore moins faire leur connaissance…
Elle est alors d’autant plus intriguée de pouvoir les découvrir, sans en être pressée. En attendant que se présente une occasion qu’elle n’a pas forcément envie de provoquer artificiellement.

Etant elle-même une récente résidente de la communauté et ne passant pas vraiment inaperçue, ce dont elle a tout à fait conscience, elle pense que de nouvelles opportunités finiront peut-être par se présenter, d’autant plus que les femmes sont vraiment minoritaires en nombre, et que les hommes restent des hommes… Quel soldat en manque de baise ne serait pas tenté de l’approcher, de l’aborder, de la saborder à coups de canon ? Foutredieu ! Ils en ont vu d’autres, et ce n’est pas cela qui leur fera peur. Bien au contraire, ne serait-ce pas… excitant ?
Oui, elle est attirante et sait mettre en valeur les avantages de l’apparence flatteuse que lui a offert généreusement la nature, c’est le moins que l’on puisse penser ou dire. Mais elle n’est pas outrageusement aguicheuse, elle s’en garde la plupart du temps, surtout en public. Elle est particulièrement à l’aise, ce qui la rend d’autant plus redoutable. Vu les atouts qu’elle a dans son jeu, atouts dont elle connaît la valeur, jeu dont elle apprend savoureusement un peu mieux les règles chaque jour chaque nuit, elle peut en intimider voire en refroidir plus d’un. Cela tombe bien, elle n’a que faire de ces personnes qui sont fortes en gueule mais ne tiennent pas la route sans finir dans le fossé voire le ravin au premier virage conséquent. Ainsi une partie du tri se fait tout seul. Et comme elle est exigeante, à la parlote comme au lit, cela n’est pas de trop, surtout qu’elle n’est pas vraiment une fille qui couche facile, contrairement à l’image caricaturale que l’on pourrait parfois un peu trop sommairement lui coller. Celui ou celle qui s’amuse à le croire et le prétendre devant elle ne s’en amuse jamais très longtemps.

Il lui arrive de se montrer patiente, à en faire pâlir.
Et comme elle maîtrise son cher sujet, à en faire frémir…

Histoire de tempérament, d’âme en partance, d’esprit en éveil, de corps à corps, de cœur à cœur, à suivre de près, de très près…

Pamela était prête à riposter très fermement qu'elle n'allait pas faire la toilette de Mazzy, mais quelque chose l'arrêta net dans son élan.

Elle regarda Mazzy des pieds à la tête se demandant si finalement cette drôle de fille ne pouvait pas lui servir de poupée géante le temps de lui imposer quelques lubies nouvelles.

Elle était vraiment étrange et la façon dont elle regardait les gens avec ses yeux bizarres la dérangeait beaucoup. Mais voilà que Pam est tirée de sa rêverie passagère par la clone qui se déshabille sans pudeur ni gêne en plein milieu du bar.

Tu parles ! ce ne sont pas les douches que je vais aller lui faire visiter ! mais l'abreuvoir à chevaux!

Elle se rappelait encore le bain de Pommie et se mit à ricaner sournoisement.

Avant même que Mazzy ne défasse davantage son pantalon elle l'entraina sans ménagement dehors, poussant, tirant la clone jusqu'au bassin où elle l'aspergea de bas en haut à grand coups de seau d'eau.

En plus tu pues ! autant que ma chamelle !

Ne faisant pas semblant Pamela lançait l'eau sur la clone avec vigueur si bien qu'elle en était elle même presque aussi dégoulinante et son haut lui moulait joliment ses formes naissantes.

Zut ! le problème c'est qu'ici y a pas de savon et à l'eau je ne vais jamais réussir à te faire partir toute cette crasse !

Alors elle s'arrêta un instant la regardant.

Le colosse en resta un moment bouche bée, sa Mazzy, la perfection sur terre, l'arme ultime, la machine de guerre, un ange tombé du ciel, qui se met à enlever ses fringues dans le bar, la taverne bordel de merde! Il était près à enlever son imper pour la couvrir mais pas le temps, Pamela prend déjà la petite clone en main et l'entraine loin des regards de tout ces loups affamés de chair fraiche. Non, décidément non, personne ne toucherait cet enfant de dieu sans sa permission. Pas question; elle était sous sa protection, les fusibles avait encore du se toucher dans son cerveau pour qu'il s'imagine des choses avec elle. Quel con, la dernière des scarifiés, une partie de sa famille, il avait vraiment passé trop de temps en mer...

Penser à Mazzy comme ça...

Le temps de se reprendre et il se leva pour voir si Pamela n'allait pas se faire hacher menu, par simple jeu l'autiste aurait pu lui briser la nuque sans qu'elle n'y puisse rien. C'est pas qu'il tienne spécialement à ce que ça arrive mais la petite peste ne méritait tout de même pas ça. Il passa donc les portes et cru que son cœur allait lâcher, le palpitant qui s'affole, jamais bon signe chez le mercenaire. Il choppa d'une main tremblante le flacon de cachetons qu'il avait dans son jean et en ingurgita une poignée après avoir fait sauter le couvercle.
Mais putain qu'est ce qu'il se passait avec lui, qu'est ce qui déconnait, le pire c'est qu'il se rendait compte qu'il déraillait totalement . Il n'y avait pas que chez lui que sa déconnait, la petite blonde était entrain de doucher Mazzy à grand coup de sot d'eau sur la gueule, C'était comme jouer avec un flingue chargé mais passons. Le plus important c'est que les deux gamines, dont l'une était à moitié nue, s'amusaient à faire un concoure de t-shirt mouillés sous ses yeux. Décidément c'était trop pour lui, il fit quelque pas titubant en arrière, repassa les portes et inspecta à l'intérieur de ses yeux vitreux. Personne ne semblait vouloir suivre les gamines dehors bon point, son verre était toujours plein sur le bar second trucs cool, il le vida. Et le must du must, c'est que la bombasse sapé comme un homme était de retour et pour le moment il avait besoin d'une femme.

Les médicaments mélangés à une bonne dose de rhum commencèrent enfin à faire leur effet, il zigzaga difficilement, trainant sa carcasse de presque 120 kg jusque la demoiselle, essaya de s'assoir sans grand succès vu qu'il manqua le tabouret a coté d'elle est s'affala, moitié sur elle moitié sur la table. Il se reprit et réussit enfin à se poser pour s'éclaircir les idées, ça commençait à salement tourner, et il n'aimait pas ça du tout.

Ptain.... Pas cool....

Il sortir la boite de médicament et essaya de décrypter l'étiquette, ça lui faisait pas ça les tranquillisants d'habitude.

Merde... Somnifère...

Il commença à piquer du nez sur son torse, releva la tête et recommença avant de repenser à ce pourquoi il était venu. Il utilisa tout ce qui lui restait de volonté pour lever les yeux vers la brune. Il ne s'était même pas excusé. Plus le temps.

Tu... pourrais... hum... Garder....filles.

Espérons que ça suffirait, il se leva en s'appuyant partout ou il pouvait et visa l'entrée comme il pouvait dans le but de rejoindre son mirador le plus vite possible. La chose n'allait pas être évidente vu la démarche....

En cette douce fin d’après-midi, une fois le travail de la journée terminé, Maëlle se retrouve au bar pour l’apéritif ; il est déjà bien empli et pour cause, le bateau à vapeur est rentré très tôt au port dans la matinée. A peine une dizaine de minutes après son arrivée dans la taverne, il y a un peu d’animation, Mazzy commençant à se désaper dans la salle, dévoilant sous son visage aux traits d’adolescente un corps de jeune femme de bientôt vingt ans, ce que Maëlle a tout juste le temps d’entrevoir avec un sourire amusé, puisque Pamela l’emporte presque aussitôt dehors pour entreprendre de la laver, sous l’œil vigilant et presque paternel de Marve. Tous trois disparaissent hâtivement derrière la porte, et à en entendre les bruits, l’action continue dehors devant la taverne, jets de seaux d’eau, Pamela qui invective Mazzy… Peu après, revoilà Marve qui repasse la porte, titubant, allant jusqu’au bar et vidant d’un trait son verre de rhum. Il semble préoccupé par ce qui se passe dehors, attentif aux bruits qui se poursuivent, puis inspecte rapidement les gens dans la taverne… jusqu’à bloquer son regard sur elle ! Il reprend sa marche chaotique et vient jusqu’à sa table, sur laquelle par mégarde il s’affale lourdement en voulant s’asseoir sur l’un des tabourets l’entourant, et manquant dans la foulée de la renverser en tombant partiellement sur elle, cherchant machinalement à se rattraper à ce qui est à portée lors de sa chute. Pas de bobo pour personne, c’est l’essentiel. Il se relève péniblement, elle songe un court instant à l’aider mais vu la masse impressionnante du colosse… alors elle saisit vivement un tabouret et de l’autre main guide l’Amiral afin que cette fois-ci il ne se loupe pas. Une fois enfin assis, de plus en plus anormalement groggy, elle le voit sortir une boîte de cachets et la regarder d’un œil hagard, s’y reprenant à plusieurs reprises avant de réussir à en déchiffrer l’étiquette et dire d’une voix hésitante :

- Merde… somnifère…

Sur ce, il s’endort quasiment sur place, résiste, semble mener bataille contre lui-même pour reprendre ses esprits, avant de lui glisser d’une voix de plus en plus éteinte :

- Tu... pourrais... hum... Garder....filles.

Ah ! voilà autre chose… Ni une ni deux, elle lui répond sur un ton qui se veut rassurant :

-Euh ?… oui, t’inquiètes ! je m’en occupe ! je…

Mais elle n’a pas le temps de rajouter quoi que ce soit car, pressentant qu’il va s’écrouler littéralement sur place, le guerrier repart déjà, d’un pas de plus en plus incertain, comme une barque ballottée par une tempête, allant au gré des vagues et des courants, et des éléments du décor auxquels il s’accroche désespérément au fil de sa pérégrination, pour ne pas finir sur le sol. Elle ramasse la boîte qu’il a laissé tomber, vérifiant l’identité du médicament, qu’elle connaît. Heureusement le somnifère n’est pas trop puissant, car la boîte est vide et même s’il a beau être fort comme un bœuf, il aurait été inquiétant qu’il se l’ait sifflée comme du petit lait… Elle regarde quelques autres autour d’elle, du genre « ça va aller pour Marve ? » et on lui fait comprendre que oui, que ce n’est pas la première fois, loin de là, et sûrement pas la dernière non plus…
Quand même…
Ca y est, il a passé la porte…

A elle de jouer donc. Car dehors, l’animation continue ! Elle finit son verre et sort rejoindre les deux jouvencelles, oaowh, il y a de la sensualité dans l’air ! Toujours amusée, elle se fait résumer la situation par Pamela, qui râle sans doute d’autant plus qu’elle a dû vouloir accompagner Marve lorsqu’elle l’a vu ressortir en piteux état, et qu’elle n’a pas pu le faire vu la mission qu’il lui a demandé d’accomplir.

- Allez ! on passe la vitesse supérieure, sinon on y sera demain encore ! et comme tu cherches du savon, c’est bien aux douches qu’il faut se rendre ! Cela tombe bien, j’avais besoin d’en prendre une. Tournée générale, les filles ? cela ne fera de mal à personne ! Tout à l’heure à la taverne, la soirée sera festive ! et nous, nous fleurerons bon !

Dit-elle avec un clin d’œil adressé à la belle jeune blonde encore adolescente, mais en pleine transformation aussi physique que mentale...
Pamela pestant encore derrière Mazzy, cette dernière restant étonnamment nonchalante et faisant preuve de bonne volonté pour satisfaire la demande de Marve qui semble être un véritable père adoptif à ses yeux, Maëlle continuant à rigoler derrière les deux donzelles à moitié trempées, elles partent toutes trois vers l’un des lieux les moins fréquentés de la communauté par la gente masculine -tout le contraire du bar, cela va de soi.

Une fois là-bas, pour mettre en confiance Mazzy, Maëlle se dénude la première, mais la jeune clone n’a l’air d’éprouver aucune gêne et suit quasiment d’un même mouvement : elle se serait donc vraiment mise à poil dans la taverne ! La belle brune en rit, simplement amusée par cette constatation, mais son rire n’est pas du tout moqueur, au contraire Maëlle a de la compassion pour la jeune femme à l’esprit sauvage, et n’a jusqu’à présent pas osée l’approcher mais ce n’était pas parce qu’elle ne le voulait pas, elle craignait seulement que ses gestes ou paroles soient mal interprétées. Elle voulait juste être gentille et l’aider si besoin est.
Pendant la toilette, Mazzy chouine parfois un peu, mais rien de bien méchant. Maëlle prenant les devants pour la savonner, elle fait un clin d’œil à Pamela, sachant que cela l’arrange et, d’un air complice, elles finissent par la laver ensemble puis se laver à leur tour en jouant comme des gamines, aussi enfantines que coquines.

Une fois la toilette de toutes ces belles au bois flambant lessivées et rhabillées, Maëlle leur lâche :

- Plus tard, quand je reverrai Marve, je lui dirai que vous avez été parfaites ! et que vous êtes propres comme un sou neuf !

Ce qu’elle fît.

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