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Flibustiers et Pirates ne sont pas encore morts
 
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 Ou 'ai mis mon attaché-case ?

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F.V. Makhno
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F.V. Makhno


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MessageSujet: Ou 'ai mis mon attaché-case ?   Ou 'ai mis mon attaché-case ? Icon_minitimeDim 18 Juil - 11:19

Aujourd'hui, on est arrivé en ville. Ou peut-être était-ce hier. Toujours est-il que nous étions maintenant quelques uns a arpenter le petit campement situé autour des deux ou trois bâtiments de ce que certains appelaient non sans fierté "la comm.". Immédiatement, je remarquait que la propreté et l'organisation de ladite comm était plus que déplorable. certains dormaient a côté du trou qui servait de toilettes, d'autre, en retrait du groupe, ne parlaient a personne.

beaucoup de discussions fusaient ça et là a propos de la trahison de Narko et de son équipe, de la poursuite de Janis, de la situation merdique dans laquelle notre petite communauté se trouvait. Mais si tout le monde brassait beaucoup d'air, peu agissaient concrètement. Et pour moi, c'était l'horreur. Habitué a des séances plénières composées de gens en costard Gucci, en réunions d'hommes d'affaires préoccupés et sensibles aux ressources d'entreprises, en rachat de lingots... je nageait en plein délire hippies, un vrai festival de Babas. Il fallait y mettre de l'ordre.

C'est donc avec un petit crayon et un carnet de note que j'ai entrepris de demander a chacun en quoi il était compétent. Enfin... compétent... On s'entend. Il ne s'agissait pas ici de compétences économique, comme "meilleur OPA du mois". Non. Ici, on faisait plutôt dans "je filtre la boue pour faire de l'eau" et "cours plus vite et ta viande sera meilleure". Youpi. mais bon. J'avais toléré un certain laissé-allé durant le voyage, essayé de comprendre en quoi ce mode de vie pouvait être bénéfique. Maintenant, la comédie avait assez duré. Je voulais une villa avec vue sur le rhin, et un Jaccusi. "scheisse" ! J'ai donc pris mon carnet, et dûment noté les capacités de tout ce petit monde hétéroclite. Je dressai un petit tableau, faisait des petits calculs, et prévoyais qui mangerait qui... heu.. quoi. L'expérience que j'avais accumulé au fil des années en conseil d'administration fut (enfin) mise en application. rapidement, j'arrivais a un résultat probant.

C'était sans compter sur la capacité de réaction de tous. certains avaient l'air absent, d'autre se fichaient éperdument de mon plan de sauvetage. quelle joie ! quelle liesse ! enfin bref.. après plusieurs corrections, j'arrivai a quelque chose de potable.

De temps a autres, mes yeux se posaient sur la jeunes Yvy. difficile de rester insensible a cette jeune demoiselle. Surtout après ce que nous avions partagé... Mais bon. elle avait l'air de rien, comme si tout était resté sans qu'il ne se passât jamais rien. quelle tristesse. La petite Pamela, occupée a lancer des cailloux sur des lézards (quelle éducation !) me remonta quand même le moral. La présence d'une enfant était toujours une source de plaisir, et me rappelait le temps ou mes filles sautaient sur mes genoux. Mais ça, c'était avant. C'était du temps ou je me nommait Marcel Ospel, du temps ou je gérais mes affaires a coups de millions... Maintenant, ce que je pouvait compter par millions, c'était les étoiles de la voûte céleste, lorsque je dormais sur le dos.

Sur le dos... Il était bien fatigué, mon dos. Même l'arc était lourd, même ma gourde pleine d'eau pesait sur mes hanches. heureusement, Zemin m'avait soulagé d'une partie du fardeau, mais maintenant, je me trouvais bien las. les sables du désert, la traversée des cols de montagne, et la progression au couteau dans la forêt avaient été durs. Je m'assis au bord de l'eau, et m'allongeais une fois de plus, éreinté, fatigué par tant d'épreuves. Mais en fait, je me suis rendu compte a ce moment précis ou je tournai ma tête enfin reposée vers la droite, que malgré tout, tout cela, j'étais bien heureux d'être arrivé a quelque chose.

et ce "quelque chose", je le sentais au fond de tout mon être, allait être beau, grand et magnifiquement productif.
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F.V. Makhno
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MessageSujet: La ou notre Héros se rend compte qu'il possède un côté obscur   Ou 'ai mis mon attaché-case ? Icon_minitimeMar 3 Aoû - 19:24

Depuis quelques lunes, l'ambiance c'étaient enfin fixée dans notre petite communauté. Certains margoulins étaient arrivés en ville, avaient exercer un chantage stupide et tentés de faire main basse sur des objets qui dans le monde normal d'avant ne valaient rien, mais qui maintenant pesaient lourds en responsabilité pour qui en avait. Et on en avait. Les responsabilités s'accumulaient comme une enclumes sur mes épaules. J'avais peur. Peur de me tromper, peur de voir les autres dépérir. L'action permanente dans laquelle je me trouvait me permettait de sortir de ma désillusion d'avoir vu le monde et la civilisation s'effondrer. mais qu'en était-il des autres ? qu'en était-il des pauvres Pékins, qui produisaient ce que je leur demandait de produire, mais le faisaient en silence et la tête courbée ?

J'avais reçu en cadeau une jeune femme. Silencieuse, mais au combien jolie. cette pauvresse ne parlait plus, et avait l'air dans un coma profond, la tête perdue dans une intersidérale réflexion sur le pourquoi du comment. Pourtant, elle vivait. j'ai alors, a mon propre grand étonnement, isolé la jeune fille, et je l'ai installée a mes côtés. Sans rien dire, sans même avoir l'air de se rendre compte de ce qu'elle risquait a une telle proximité vis-a-vis de ma personne, elle s'assit en regardant je ne pouvais déterminer quoi, si ce n'est que cela avait l'air captivant, et droit sur la ligne d'horizon. Pauvre fille. Peut-être dans le but de la réveiller de sa torpeur, je glissai subrepticement une main jusqu'à ce que mes parents appelaient "la zone sensible", ou la "zone interdite" ("Verboten Zone, Marcel ! Sie ist deine Schwester !). Comme a l'époque des jeux de docteur avec ma petite soeur, la curiosité pris alors le dessus.

et oui, mes amis, je fis ce que je ne pensais jamais faire : ma main glissa pour de bon et sans trop hésiter entre les cuisses froides et inertes de la petite Marie. Sa peau, qui avait une texture plus proche du plâtre que de la soie donnait l'impression de craqueler sous l'assaut de mes mains de plus en plus tremblantes et de plus en plus moites de sueur. Cet instant volé avec mon esclave m'émoustillait peut-être d'autant plus que j'avais l'impression de faire une grosse bêtise... Ma mains remonta jusqu'à sa poitrine d'une fermeté toute cadavérique, et caressa ses tétons sans vie. je sentais que je frôlais la catastrophe. Je laissais alors la jeune Marie pour me retourner du côté du fleuve, veillant en même temps qu'aucuns de mes camarades n'eurent assistés a cette pitoyable scène. Mon regard se perdit sur l'autre rive, et regrettant le temps béni ou se genre de plaisir, lorsqu'il n'était pas conjugal, était au moins facturé un pris suffisant pour enlever toute forme de mauvaise conscience....

"Mon pauvre Marcel", me suis-je dis en moi-même, "tu me fais de la peine. demain, il sera temps de faire l'inventaire, ça te calmera."

Sur cette phrase dépitée, je m'endormis du sommeil du juste. Après tout, je changeais au même rythme que cette civilisation de tarés. Il allaient voir se qu'il allaient voir. J'avais le sourir au lèvres en m'imaginant passer une bonne raclée aux tire-au-flanc...
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