Le bar...toujours le bar fomoire! Bande de soifards!

Ellie a du mal à suivre la conversation. Trop d'interactions, trop de bruits parasites pour son esprit un peu fragile.
Il lui faut un moment avant de répondre à Emi :

- Globulus ? Je prends son nom en note, j'essayerai de le trouver avant notre départ... Je vous remercie, Madame... Pour tout.

Disant cela, elle sort effectivement d'une sacoche un petit carnet dans lequel elle griffonne quelques mots avant de se tourner vers Bozo. Un clown charmeur, c'était bien une première !
La Lady remonte ses jambes sur le bord de sa chaise, les entoure de ses bras et lui adresse un sourire amusé tandis qu'il s'assoit, la bouteille d'alcool à la main.

- Un numéro de clown ? J'avoue que je serais curieuse de voir cela...

Sa réponse se noie dans la conversation bien fournie... Le troisième membre du groupe, auquel elle n'a pas vraiment prêté attention jusqu'ici se plie au jeu du clown. L'ambiance est étrange, bien différente de celle à laquelle elle est habituée. Une complicité qu'elle envie semble lier les trois personnes présentes...
Affublés de leur nez rouge, il faut bien avouer qu'ils forment une troupe bien peu ordinaire.

A l'arrivée de son Chef, elle se redresse, retrouve une tenue plus conventionnelle. Elle écoute les échanges en silence.

A la demande de Gouache, elle hésite un peu puis hausse un peu la voix pour se faire entendre de la jeune femme aux cheveux Saphirs :

- Un lait dont tu as le secret, s'il te plait !

Après tout, elle aura la soirée et la nuit pour s'en remettre. La conversation va bon train, une femme se joint également à la tablée déjà nombreuse.
Ellie se fait tout petite, disparait dans la masse en silence.

... Mais c'est sans compter sur Bozo. Elle le regarde d'un air surpris avant de balbutier :

-Moi ? Mais c'est que... Oui. Je vous l'ai dit plus tôt, je serais ravie de voir un numéro... Mais uniquement si cela ne dérange pas vous deux compagnons.

Une femme se joignit au petit groupe, apparemment pas inconnue à certains. Elle aussi à la chevelure sombre, à croire que les tunnels assombrissent la chevelure. Mais heureusement, pas l'humeur.

- Bonsoir! Tu souhaite quelque chose?

Bozo, ne rangeait pas sa langue dans sa poche. Gouache buvait ses paroles comme tu petit lait, elle était sur qu'elles étaient distrayantes. Le clown tenta de mettre mal à l'aise le norvégien par ce qu'il n'avait pas suggéré. Ce qui amusa Gouache qui entra dans le jeu de Bozo en lançant en clin d'oeil à Aïlo. La jeune femme riait de bon coeur comme ça ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps.
L'annonce du clown ne passa pas inaperçue, là aussi la bleusaille en rajouta une couche.

- Oui, je peux faire quelque chose pour tes cheveux...Oh oui! faites nous un numéro! Fozzie avait monté un théâtre à Oiléan...Mais il n'a put donner sa première représentation. Alors, ne passé pas à côté de cette chance!

Gouache se leva, poussa son tabouret et ramena une table de plus et quelques tabourets. Il faudrait se serrer pour s'asseoir, mais au moins tous seraient à l'aise pour discuter. La nouvelle table ajoutée, Gouache reprit sa place. Posa un coude sur la table, la tète dans le creux de la main. Elle fumait son joint, le sourire bien déssine, mais pas à cause de son cône qui se consumait désemparée de ne pouvoir lui procurer cet effet de satisfaction.
D'un sourire doux, elle remercia le norvégien pour son compliment au sujet de son verre. Gouache servit Ellie, puis se mise en tailleur sur sa chaise, Elle entortilla ses cheveux sans mouvements habiles sans aucune attache, la taverne de fortune bondée, le froid était bien loin.


(ajout, bin oui vous publiez vite!)

"Hm... Ce n'est pas parce que des clowns ont commencé à imposer leurs conditions que le Crash a eu lieu ?"

Dubitative sur l'idée même de faire une bonne clown, elle prend un air assez pensif. Mais ce n'est pas dans ses habitudes de se débiner, et ici ce n'est pas Vegas. Elle n'a pas à garder un minimum de sérieux de façade pour que les habitants puissent croire dans le bien fondé de ses plans de productions bricolés entre deux soirées arrosées avec les autres responsables de la ville.

"Je n'ai jamais fait rire. Du moins, jamais volontairement..."

Le constat est poignant, l'aveugle manquerait-elle de talents de comique. Pendant leurs voyages avec Bozo, ils auraient eu le temps de travailler un spectacle.
Elle espère que Stark embraye sur Tannier au plus vite. Si non, elle ne pourra pas y couper.
Elle renvoie un sourire à Selena qui se rapproche d'elle, une caresse sur son épaule pour la remercier de mieux aller.

Regard hagard, bave au lèvres, Mazzy fait son entrée. L'opium ne fait pas assez d'effet sur son corps habitué aux produits dopant pour couvrir la douleur, peut-être qu'en arrosant tout ça de mauvaise alcool, elle arrivera à trouver ce sommeil qui lui manque tant depuis une quinzaine de jours, une fois raide défoncée...

Elle balaye la salle du regard en recherche d'une bouteille laisser à l'abandon et tombe en arrêt devant la scène.

Gnnnééééé ? Sssspaa-vrééé ?!

*se frotte les yeux*

Mmmi-mii-louuuuu ?

Revoir l'aveugle, c'est comme se prendre une balle photographique dans le bide, l'image d'un corps froid et borgne qui lui transperce le cœur mieux que toute les armes lourdes de l'UBP. Y'a pas à dire, on a beau tirer la chasse trois fois, verser de la javel et tout, les mauvaises odeurs finissent toujours par remonter la tuyauterie.

Mazzy reste planté là à l'entrée du bar, en plein milieu du passage, trop en état de choc pour faire autre chose que grogner, un grognement sourd, à peine audible qui monte lentement de son larynx. Au moins, ses tourments affectifs lui font totalement oubliée ses côtes douloureuses. C'est pas sur qu'on y gagne au change cela dit, ni elle, ni ses contemporains.

Le sourire d'Ellie semble solidement accroché à ses joues... Ça fait longtemps qu'elle n'a pas été aussi bien dans sa peau. Elle en oublie même un moment ses constants soucis de mémoire.

Un coup d'oeil à Stark, et elle remonte à nouveau ses genoux devant elle. Après tout, c'est un lieu et un moment de détente. Elle tire sur sa robe pour couvrir ses jambes jusqu'aux chevilles, puis attrape le verre de Gouache.
Original... Mais très bon. Heureusement que la Saphir lui a allégé le tout, sans quoi le breuvage lui aurait vite tourné la tête...

Reposant son verre, elle applaudit à son tour, encourageant le clown et ses "assistants"...

La suite... Elle n'y comprend rien. Juste que la fête va finir plus tôt que prévu. Dommage.

//Edit : Premier jet, je rééditerais dans un second temps vu la cadence.//

Il pénétra telle une ombre à l’intérieur du poste principal de leur nouveau QG, fusil sur l’épaule et mine basse. Il avait bien tenté de fuir ses anciennes responsabilités, craignant qu’on ne les lui rappelle sans plus attendre, en se jetant corps et âme dans le paramilitaire. Ce qui eut pour effet de le rendre de moins en moins affable au fur et à mesure que les rondes de garde s’enchainaient.

Et, l’endroit était on ne peut plus bondé. Terminé l'apaisante monotonie des trajets où il pouvait donner libre cours à ses mauvaises pensées, cheveux aux vents et lèvres bien closes pour éviter de gober la faune bourdonnante des grands chemins. Curieusement, il s’était lui-même étonné à y prendre goût. Et maintenant que l’ère de la sédentarisation approchait indubitablement, sa motivation lui faisait d’autant plus défaut.

Claquant du pied le battant de la porte, il s’apprêtait de suite à commander le même breuvage qu’à chacune de ses visites, un automatisme qu’il avait prit à feu-OT et qu’il comptait bien ré-itérer. Mais cette fois-ci plus que de coutume, il semblait bien que le peu de calme qui lui était pour nécessaire demeurerait peine perdu. S’adossant au mur le plus proche, il se contenta de jauger ses nouveaux venus de Vegas qui apparemment avait déjà conquit leur auditoire.

Très vite, il esquissa un geste de recul, particulièrement surprit devant l’initiative de cette nouvelle recrue des renforts latinos. Du coin de l'oeil, il attendait une réaction, comme toujours, particulièrement imprévisible, de la part du clone. Franck espérait de tout coeur que la pire chose qui puisse arriver ici même soit qu’elle s’étouffe en prenant l’objet en question pour un gros fruit rouge bien mûr.